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 [PAST] what the fuck is wrong with you ? w/ Paloma

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Timothy E. Scott

Timothy E. Scott

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MessageSujet: [PAST] what the fuck is wrong with you ? w/ Paloma   [PAST] what the fuck is wrong with you ? w/ Paloma EmptyMar 2 Juil - 11:31


« Elle a fait quoi ? » Moon rigole encore une fois. Elle reprend son souffle avant de me réexpliquer la situation. « Elle est persuadée que tu es un psychopathe, futur serial killer. Si tu laisses toutes les filles graviter autour de toi, c’est parce que tu repères tes proies. » Mes yeux s’écarquillent de surprise. Je ne sais même pas quoi dire. Je n’ose même pas demander comment Moon sait tout ça. Je soupire et balance un billet de 10£ sur la table pour payer nos cafés. « Désolé, je dois y aller. » Je me relève et quitte mon amie. Je dois retrouver Paloma et comprendre toute cette histoire. C’est complètement absurde. Et dire que je pensais qu’on s’entendait plus ou moins bien. C’est vrai qu’on ne se connait pas énormément l’un l’autre mais est-ce une raison pour penser ou dire à tout le monde que je vais finir par tuer quelqu’un ? Je soupire une nouvelle fois et me dirige vers le campus. Après avoir fait quelques recherches sur les cours de criminologie, je finis par trouver la salle d’un cours et me poste à l’entrée de celle-ci, en espérant que Paloma y soit. On dirait que la chance est avec moi puisque dix minutes plus tard, je la repère dans la foule qui sort de la salle. Un sourire hypocrite sur le visage, je m’approche d’elle. « Paloma ! Quelle surprise de te trouver ici ! J’ai besoin de te parler. Accepterais-tu qu’on aille dans un endroit plus tranquille ou tu as peur que je te tue puis que je découpe ton corps pour le cacher ? »  Elle a l’air surprise de me voir. C’est vrai que depuis que j’ai quitté Cambridge et que je suis dans le monde du travail, je traine moins sur le campus, sauf pour voir quelques amis. La réaction de Paloma est logique mais m’étonnera toujours. « Techniquement, nous sommes sur le campus, à la sortie d'un cours de crimino, alors je ne vois pas bien où elle est la surprise de ma présence ici. En l'occurrence, c'est plutôt ta présence qui est surprenante. » Son sourire est moqueur. Je sens que la conversation va être longue. « Ça me fend le cœur, mais je ne dois pas être vraiment ton genre. Je ne fais pas partie de ta cour, tu ne prendrais aucun plaisir à me tuer. » J’hausse un sourcil puis les fronce. Pourquoi me parle-t-elle de cour ? Ai-je déjà donné l’impression d’avoir une cour autour de moi ? Je croyais que c’était plutôt le genre de Tara Dayris. Elle rigole avant d’enchainer. « Plus sérieusement, Timothy, qu'est-ce que tu fais là? Et oui, si tu veux, nous pouvons aller discuter, j'ai un peu de temps avant mon prochain cours. » « Ce que je fais là ? J’ai eu vent de quelques rumeurs sur mon statut de serial killer, vois-tu et j’aimerai avoir quelques explications. » Je relève la tête et songe à attraper son bras pour qu’on s’éloigne de ses camarades de classe mais j’ai peur que certains interprètent mal mon geste. « On peut aller autre part ? » Je commence à m’éloigner, en priant pour qu’elle me suive.  

Elle semble hésiter et prend son temps pour me rejoindre. Cette situation est beaucoup plus stressante que n’importe quel examen. Je sais que j’accorde trop d’importance au regard des autres, mais j’ai peur de ce que les autres vont penser de moi, de cette rumeur qui court et qui va me faire passer pour quelqu’un que je ne suis pas. Elle finit par me rejoindre. Je lâche un petit soupir de soulagement mais je joue avec mes manches, signe que je suis tendu, mal à l’aise. « Pour commencer, ce n'est franchement pas mon style de lancer des rumeurs, surtout sur des éléments personnels et importants. Ensuite, je n'ai jamais dit que tu étais un sérial-killer. » Je lève les yeux au ciel. Si elle dit la vérité, quelqu’un d’autre l’a effectivement fait et je me retrouve sous les projecteurs, chose à laquelle je ne suis pas habitué, ni à l’aise. Elle pose sa main sur mon bras. Je me fige et la fixe comme si elle allait me brûler. « Tu ne crois pas que t'être précipité ici, avoir fait tout ce chemin juste pour savoir ce que j'avais pu dire à ton propos est étrange? Peut-être que tu as fait ce chemin parce que tu sais au fond qu'il y a un fond de vérité dans ce que tu as entendu.. » Son sourire donne l’impression qu’elle peut raconter n’importe quoi, ça passera parce qu’elle est jolie et gentille. Je respire un bon coup et lui retourne son sourire. « Etrange ? Pourquoi ? Il ne t’arrive pas d’aller voir des amis dans des endroits auxquels tu étais habituée ? Et depuis quand je n’ai plus le droit de venir à l’université ? » Je croise les bras et continue sur ma lancée. « Un fond de vérité dans ce que j’ai entendu ? Sérieusement ? Est-ce que tu te rends compte de ce que tu me racontes ? De ce que tu me fais là ? Que tu partes dans des histoires complètement absurdes parce que je ne t’ai pas prêté autant d’attention qu’à certaines personnes ne me regarde pas. Tu fais ce que tu veux de ta vie. Mais tu ne m’inclus PAS là-dedans. Mon nom, ma réputation, mon travail est en jeu. » Je dois peut-être exagérer mais si jamais on a vent de cette histoire à l’école où je travaille, je ne sais pas trop comment ils vont réagir et franchement je n’ai pas envie de le savoir.  

Son sourire devient insolent et elle commence à vraiment m’agacer. Je ne suis pas du genre à me prendre la tête avec les gens parce que ça devient toujours frustrant de ne pas être capable de dire ce que l’on pense à cause du surplus d’émotions. Puis quand la personne en face de nous fait preuve de mauvaise foi, c’est vite décourageant. « Des problèmes d'attention? Sérieusement? C'est ce que tu as trouvé de mieux pour expliquer mon opinion sur toi? Ce n'est pas une question de jalousie, Timothy, et tu le sais. » Je lève les yeux au ciel. Alors pourquoi s’acharne-t-elle sur moi ? Qu’ai-je fait au monde pour être le bouc émissaire de certaines filles ? Je suis adorable dixit beaucoup de monde alors pourquoi moi ? « Pourquoi t'en soucies-tu autant? Il paraît qu'il n'y a que la vérité qui blesse.. Si ce qui se dit est complètement absurde comme tu dis, personne n'y croira, les gens n'en parleront pas, et on l'oubliera vite. Ce n'est qu'une rumeur d'une bande d'adolescents dans une université, s'il n'y a aucune vérité là-dedans, il n'y a alors aucune raison pour que cela impacte sur ta vie et prenne de l'ampleur. » Insolente et effrontée. « Vois-tu le problème c’est que même si ce ne sont que des rumeurs d’adolescents en manque de sensation fortes et ragots, venant d’une étudiante réputée pour son travail exceptionnel et son sérieux, ça a tout de suite plus d’importance. » Je me frotte les tempes et soupire. Cette conversation tourne en boucle. « Je ne sais vraiment pas ce que je t’ai fait et je m’excuse pour ça mais à l’avenir j’aimerai que tu évites de m’utiliser comme cobaye pour tes théories à la con. »

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S. Paloma Scott

S. Paloma Scott

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MessageSujet: Re: [PAST] what the fuck is wrong with you ? w/ Paloma   [PAST] what the fuck is wrong with you ? w/ Paloma EmptyMar 2 Juil - 21:29

Je sortais d'un cours particulièrement intéressant sur les causes et les manifestations pathologiques du phénomène criminel, et discutais avec une amie de la dissertation que nous venions de recevoir, lorsque je me stoppais net. Mon amie me regarda d'un air intrigué, mais je ne pouvais arrêter de fixer la personne que je venais d'apercevoir. Je lui répondis finalement que ça allait, avec un petit sourire qui se voulait rassurant, et que je la rejoindrais plus tard. Pour le moment, j'étais trop occupée à me demander si j'étais vraiment très fatiguée ou si c'était bien Timothy  E. Scott que j'avais aperçu. J'étais étonnée de le voir là, après tout, il n'avait plus rien à faire sur le campus. En effet, à mon plus grand regret, il avait quitté l'université l'an passé, avec son diplôme en poche, et était devenu instituteur. Je n'avais donc pas pu élucider complètement le mystère qui l'entourait, mais à son départ j'étais plus convaincue que jamais que ses agissements étaient louches et qu'il était potentiellement dangereux, et aussi plus intriguée que jamais par mon propre comportement en sa présence il faut dire. Je n'avais pas lâché l'affaire pour autant, j'étais bien trop têtue pour cela. A défaut de pouvoir continuer à l'observer et expérimenter pour mieux le comprendre, je pouvais toujours approfondir mes connaissances et mes théories avec les éléments en ma possession, aussi avais-je conservé le dossier constitué à la fin de l'année passée. Il contenait essentiellement des notes que j'avais prises, mes enquêtes auprès de certains de ses amis - auxquels je n'avais bien entendu rien dit, me contentant d'amener subtilement la conversation sur Timothy - et quelques photos, qui accompagnaient mes observations, et peut-être quelques documents et données personnels qui ne devraient pas être en ma possession, il faut bien l'avouer. Rien d'exceptionnel en somme, je m'intéressais à son cas, c'est tout. Et puis, je ne pouvais pas détruire tout ça, pas avant de connaître le fin mot de cette histoire. Peut-être allais-je le recroiser, m'étais-je dit, et apparemment, j'avais raison - même si je ne m'attendais pas à le revoir si tôt - puisqu'il était présentement en train de s'approcher de moi, avec un sourire étrange sur le visage. Il ressemblait à son sourire naturel, mais était plus crispé, il ne semblait pas vraiment sincère sans être un sourire forcé pour autant - oui, après tout ce temps passé à l'observer, je commençais à le connaître quand même assez bien -. Il prit la parole avant que je n'ais pu dire quoi que ce soit et débita d'une traite : « Paloma ! Quelle surprise de te trouver ici ! J’ai besoin de te parler. Accepterais-tu qu’on aille dans un endroit plus tranquille ou tu as peur que je te tue puis que je découpe ton corps pour le cacher ? » Ses paroles me prirent encore plus au dépourvu que sa présence ici. Aurait-il eu vent de mes hypothèses maintenant qu'il était parti, alors qu'il avait toujours feint être un petit étudiant timide innocent inoffensif et naïf, et ne se doutait de rien lorsqu'il fréquentait le campus? Je dois avouer que maintenant qu'il était parti, je ne m'attendais plus à avoir cette conversation, et je ne m'étais jamais préparée à ce qu'elle vienne de lui et non de moi... Enfin, puisqu'il était là, et qu'il semblait vouloir parler de lui, c'était peut-être l'occasion de savoir ce qu'il en est. « Techniquement, nous sommes sur le campus, à la sortie d'un cours de crimino, alors je ne vois pas bien où elle est la surprise de ma présence ici. En l'occurrence, c'est plutôt ta présence qui est surprenante. » répondis-je avec un léger haussement de sourcils et un sourire un peu moqueur. Peut-être que son harem lui manquait trop, après tout son comportement était plus difficile à reproduire en ville que sur un campus, mais je m'abstins de faire ce commentaire, préférant garder ce genre d'accusations pour un moment plus opportun. Il fallait d'abord voir ce qu'il me voulait réellement. Aussi, décidant de continuer sur un ton léger, face à ses propos assez déstabilisants, je répliquai sur un ton théâtrale en surjouant complètement : « Ça me fend le cœur, mais je ne dois pas être vraiment ton genre. Je ne fais pas partie de ta cour, tu ne prendrais aucun plaisir à me tuer. » Secouant légèrement la tête avec un petit rire, je repris ensuite une attitude, disons, plus naturelle, et demandai avec un beau sourire. « Plus sérieusement, Timothy, qu'est-ce que tu fais là? Et oui, si tu veux, nous pouvons aller discuter, j'ai un peu de temps avant mon prochain cours. » Je le vis froncer les sourcils avant de continuer, l'air particulièrement tendu : « Ce que je fais là ? J’ai eu vent de quelques rumeurs sur mon statut de serial killer, vois-tu et j’aimerai avoir quelques explications. » Je l'observai relever la tête, entamer un mouvement du bras, pour finalement l'abandonner. De toute évidence, il était sur les nerfs, et je retins mon sourire, qui serait sans doute mal pris. « On peut aller autre part ? » continua-t-il finalement, en s'éloignant sans attendre de réponse de ma part. J'attendis quelques instants, le temps de remettre mes pensées en ordre. Je n'aimais pas vraiment les visites surprises de ce genre, ni le fait de devoir aller discuter avec Timothy des troubles de la personnalité qu'il semble présenter et des risques importants qu'un jour, cela dérape. Mais puisqu'il était venu jusque là et ne semblait pas près de lâcher l'affaire, je me décidai finalement à le suivre et me retrouvai rapidement à sa hauteur. « Pour commencer, ce n'est franchement pas mon style de lancer des rumeurs, surtout sur des éléments personnels et importants. Ensuite, je n'ai jamais dit que tu étais un sérial-killer. » lui répondis-je avec sincérité. En omettant de nombreux éléments, certes. Par exemple, je n'avais jamais dit qu'il était un sérial killer, mais je le suspectais d'avoir des troubles de la personnalité importants qui associés à un déclencheur pourraient le conduire à des meurtres en série, oui. Toutefois, pour le moment, je me contentais de répondre parfaitement à ce dont il m'accusait à tort - et seulement à cela - en espérant qu'il se calme un peu. Je posais ma main sur son bras et m'arrêtais, espérant qu'il fasse de même et ralentisse un peu, à tous points de vue. Je le regardais dans les yeux lorsque je repris la parole : « Tu ne crois pas que t'être précipité ici, avoir fait tout ce chemin juste pour savoir ce que j'avais pu dire à ton propos est étrange? » Je continuais d'une voix douce, avec un gentil sourire - espérant naïvement que cela suffirait à ce que mes paroles ne l'énervent pas - : « Peut-être que tu as fait ce chemin parce que tu sais au fond qu'il y a un fond de vérité dans ce que tu as entendu.. » Il sembla profondément agacé par mes propos, toutefois il afficha un sourire lorsqu'il répondit, se lançant dans une série de questions, probablement rhétoriques pour la plupart. « Etrange ? Pourquoi ? Il ne t’arrive pas d’aller voir des amis dans des endroits auxquels tu étais habituée ? Et depuis quand je n’ai plus le droit de venir à l’université ? » Il croisa les bras, tentant sûrement de contenir un peu sa colère, sans pour autant s'arrêter sur sa lancée. « Un fond de vérité dans ce que j’ai entendu ? Sérieusement ? Est-ce que tu te rends compte de ce que tu me racontes ? De ce que tu me fais là ? Que tu partes dans des histoires complètement absurdes parce que je ne t’ai pas prêté autant d’attention qu’à certaines personnes ne me regarde pas. Tu fais ce que tu veux de ta vie. Mais tu ne m’inclus PAS là-dedans. Mon nom, ma réputation, mon travail est en jeu. » Je l'écoutais attentivement, il semblait étonnamment sincère. Je me demandais un instant s'il était énervé à cause de ce qui se disait, s'il s'en vexait parce qu'il était persuadé que c'était faux, ou bien si ce qui le dérangeait vraiment était le fait qu'on en parle, et qu'on soit tombés juste. Je décidais de le pousser encore un peu, le faire réagir était probablement le meilleur moyen de le faire parler, et d'en savoir plus sur ce qu'il ressentait et pensait réellement. Plus on est en colère, moins on se maîtrise, et quand on perd complètement le contrôle, on fait des erreurs et il est difficile de jouer un rôle, de mentir. « Des problèmes d'attention? Sérieusement? C'est ce que tu as trouvé de mieux pour expliquer mon opinion sur toi? » commençais-je avec un sourire quelque peu insolent. « Ce n'est pas une question de jalousie, Timothy, et tu le sais. » continuai-je en le regardant dans les yeux, sans aucun sourire cette fois-ci. Je passai ensuite à la partie destinée à le faire vraiment réagir. « Pourquoi t'en soucies-tu autant? Il paraît qu'il n'y a que la vérité qui blesse.. Si ce qui se dit est complètement absurde comme tu dis, personne n'y croira, les gens n'en parleront pas, et on l'oubliera vite. Ce n'est qu'une rumeur d'une bande d'adolescents dans une université, s'il n'y a aucune vérité là-dedans, il n'y a alors aucune raison pour que cela impacte sur ta vie et prenne de l'ampleur. »

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