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 [PRESENT] FEE & CUL - Let's have a shower !

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F. Eden Emerson

F. Eden Emerson

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MessageSujet: [PRESENT] FEE & CUL - Let's have a shower !   [PRESENT] FEE & CUL - Let's have a shower ! EmptyDim 30 Juin - 21:56



« Sex bomb, sex bomb, you’re my sex bomb ! »

La gorge sèche, j’approche à pas de loup de la porte de la salle de bain et la pousse doucement. Mon portable à la main je me mordille furieusement la lèvre inférieure. Je déteste quand Callum prend sa douche et se met à chanter. Non pas qu’il chante faux. Ou si peu… Non, c’est juste que monsieur a décidé qu’il ne devait chanter QUE des choses aux paroles équivoques alors que moi j’essaye juste de prendre des photos de lui nu. Oui parfaitement. Non je ne suis pas une obsédée ! C’est pour le travail ! Parfaitement ! J’ai besoin d’une référence pour le personnage masculin de mon nouveau roman ! Et qui mieux que Callum pour ça ? Après tout, ne nous leurrons pas, mon colocataire est canon. Et il a un cul à se damner. Je le sais parce que j’ai un dossier photo dans mon ordinateur. Protégé par trois mots de passe que je change toutes les semaines. Psychopathe et paranoïaque ? MERDE J’ÉCRIS DES BOUQUINS ÉROTIQUES ET JE PRENDS DES PHOTOS DE MON COLOCATAIRE NU A L’INSU DE SON PLEIN GRÉ ! JE PEUX ÊTRE PARANOÏAQUE MERCI ! Accroupie je ne perds pas une miette de la scène. Et on savonne, et on shampooine ! Et on rince… et on r.. S’il pouvait arrêter de chanter cette foutue chanson j’arriverais peut être à me concentrer et à ne pas baver ! Il sort enfin de la douche et je ne me prive pas pour faire de magnifiques clichés. Et me fige en suivant le chemin de cette goutte d’eau qui glisse le long de son cou, de son torse, de son… Je me relève d’un bon et me jette sur le canapé en tentant d’avoir l’air naturelle et pas du tout perturbée par une minuscule goutte d’eau et un corps ma foi fort bien bâti. Maintenant vous savez pourquoi toutes les femmes que je mets en scène sont frustrées au possible. J’extériorise mon état actuel qui dure depuis le début de cette colocation. Callum débarque avec juste une serviette sur les hanches et, pour qu’il mette ma rougeur sur le compte d’une pudibonderie que je ne possède pas vraiment, je me fais un devoir de l’engueuler copieusement.

« CALLUM HABILLE TOIIIIII ! »

Je me cache les yeux et marche à tâtons vers ma chambre les joues en feu.

« Je te l’ai déjà dit mille fois espèce d’exhibitionniste ! »

Oui et moi je suis une vilaine voyeuse perverse qui gagne sa vie en te décrivant sous toutes les coutures à une bande de lectrices avides de romantisme et de cul. Ma vie est pathétique.

Arrivée dans ma chambre j'ouvre enfin les yeux, le coeur battant et le rouge aux joues. Il faut VRAIMENT que j'arrête ça ! Ou que je l'avoue à Callum. Poussin, je te prends en photo nu pour mes bouquins. Ah oui j’écris des romans érotiques dont tu es l’inspiration quotidienne. Ah oui dans le dernier tu finis attaché au frigo et… « Oh je t'en prie ! Comme si Mademoiselle Emerson n'a jamais vu de corps d'homme encore mouillé de sa douche! » Je me retourne et déglutis avec difficultés. Oh. Putain. De. Merde. Mon regard glisse de haut en bas, reste fixé sur cette serviette qui pourrait très bien tomber d’un instant à l’autre et… Eh bien bordel ! Voilà qui est très inspirant ! Huuuuu… Focus Eden, focus ! « Je ne m'exhibe pas ! Je voulais savoir si tu avais fais une lessive, j'ai plus de fringues dans le placard! » J’inspire profondément et plante mon regard dans celui de Callum. « Non. » Quel sens de la répartie, j’en suis toute émoustillée. « Mais si tu veux que je te prête une culotte c’est possible. » Je sors mon plus beau sourire et j’attends, les bras croisés. Je m’aime. Belle reprise de la situation, un poussin avec une culotte en dentelle, non seulement je trouve ça hilarant mais également très sympa comme scène à ajouter. « Alors ? Dentelle ou coton mon poussin ? » J’ose pousser l’avantage plus loin avant de lui tourner le dos et d’inspirer profondément. L’imaginer dans de tels vêtements ne m’aide pas franchement à retrouver mon calme et je sens que j’oscille entre hystérie et grosse envie de rire. Bref, il faut qu’il sorte d’ici que je puisse me remettre à mon nouveau roman. « Tu sais faire tourner une machine non ? Eh bien à toi de jouer mon poussin et au terme du programme court tu auras à nouveau de quoi te couvrir ! » Et demi-tour, et on offre un sourire digne d’une pub pour dentifrice et on ne passe pas pour une psychopathe voyeuse et obsédée.

Je souris de plus belle en repensant à ses chemises roses et à ma petite culotte en dentelle rouge. Il a été décidé à partir de ce jour que j’étais la préposée aux lessives et à la cuisine. Monsieur se charge du bricolage et du ménage ce qui me va très bien, vu que j’ai horreur de ça. Je souris encore plus lorsqu’il crie mon nom, visiblement énervé. Callum est un vrai canon. Mais quand il est énervé j’imagine sans mal qu’il oscille entre l’envie de m’éclater la tête contre un mur et celle de me prendre sur la table de la cuisine. Quoi ? J’ai le droit de rêver non ? Je sais bien qu’il a des envies de meurtres à mon égard, j’ai le droit d’arranger un peu la vérité dans ma tête pour que le monde me soit plus doux ! Ce n’est pas comme si j’arrachais mes vêtements en lui ordonnant de me sauter dessus ! Je divague, je divague, d’autant plus que je ne suis pas une exhibitionniste comme lui et que je me vois mal arracher mes vêtements devant lui sans faire une crise cardiaque. « Non je ne sais pas faire! » Je reviens à moi et le vois approcher dangereusement près de ma chaste (pas par envie) et innocente (oui bon j’ai l’air innocente) personne. « Tu sais quoi?! C'est pas grave, j'ai une bonne raison pour aller faire mon sport dans une tenue des plus naturelles! » Je déglutis avec difficulté et avant que je ne puisse faire le moindre geste ou prononcer le moindre mot (comme NOOOOOON), sa serviette tombe par terre. Malgré moi, mes yeux font un rapide aller-retour de haut en bas et je m’empourpre. Il se retourne et, encore sous le choc, je ne fais presque pas attention à ses magnifiques fesses qui supplantent même celles de Brad Pitt  (mon fantasme d’adolescente) dans mon coeur. Presque. Parce que j’en ai le palpitant qui s’affole. Mon coeur bat un peu trop vite pour que je reste debout et je m’effondre à moitié sur mon lit en ayant l’impression d’être aussi rouge qu’une tomate. Les minutes passent alors que je tente de retrouver mon calme.

Il veut la guerre ? Je me relève d’un pas prudent et avance jusqu’à mon armoire. Ok, aux grands maux, les grands remèdes ! Quelques minutes plus tard, je ressors de ma chambre vêtue comme je l’étais tout à l’heure : short, teeshirt informe et trop grand pour moi, le panier de linge sale sous le bras. Je passe récupérer les vêtements sales de Callum et me dirige vers la machine à laver en prenant bien garde à ne pas le regarder. « Tu as gagné. » je fais en soupirant alors que je commence à trier le blanc et les couleurs, le linge délicat et le coton. Je sais que d’où il est il me voit parfaitement lui céder sur toute la ligne. Il me voit parfaitement ce sale con prétentieux et nu. Rien qu’à ce petit détail un long frisson remonte le long de ma colonne vertébrale et je n’ai qu’une envie, me réfugier dans ma chambre et manger mon oreiller en criant de frustration. Mais pas cette fois. Je retire tranquillement mon teeshirt et mon short avant de les mettre dans la machine et de lancer le programme court. Je me redresse, exposant avec assurance (bien plus que je n’en possède en réalité) mon corps seulement vêtu de cet adorable ensemble de lingerie en dentelle écarlate. Je m’approche de Callum avec un sourire innocent et lui tapote le ventre. « Mmmh c’est bien ce que je pensais. » Omfg je vais mourir. Ma main glisse sur ses fesses, les pince et je suis au bord de l’implosion. « Tu as pris du gras. Fais davantage de sport poussin ! » Je lui tourne le dos et me dirige vers ma chambre. « Préviens moi quand la machine est terminée, je dois en lancer une autre. Pour le linge délicat. » Ma bretelle de soutien gorge glisse par on ne sait quel mystère sur mon épaule et je rentre enfin dans ma chambre. La porte refermée, je me dépêche d’enfiler un peignoir et vais m’écrouler sur mon lit. Je crois que je vais mourir. Eh une minute ! J'ai verrouillé ma porte ou pas ?

Mon visage enfoui dans mon oreiller, j’essaye vaguement de reprendre mon calme et de m’étouffer. J’ai... j’ai... pincé les fesses de mon colocataire, tout va bien. Il était nu, normal. Nous avons une relation très normale que mon frère approuverait très certainement et il n’essayerait pas du tout de lui arracher la tête s’il savait. J’adore Erik mais mon jumeau a des tendances un peu sur-protectrices et s’il savait ce qui se trame ici, nul doute qu’il ferait mes cartons pour que j’aille m’installer dans un couvent. Le sale con. « Tu gardes cette lingerie pour les grandes occasions? » Je relève brusquement la tête et manque de réellement m’étouffer. Il est là, à côté de mon lit, nu, et les bijoux de famille à peine couverts par ses main. Je le fixe d’un air mi-choqué, mi-stupéfait (et peut être aussi un peu crétin), ne sachant que dire et me disant que j’ai fait une belle connerie en me baladant en petite tenue sous son nez. Cela dit je suis plutôt satisfaite. Cet ensemble ne m’a encore jamais trahie et fait toujours son petit effet. « C'est bien la première fois que je te vois porter des sous-vêtements sexy autres que tes culottes de coton sans forme! Tu cherches à me séduire et à m'emmener dans ta chambre n'est-ce pas? » Je plisse les yeux, outrée. C’est la guerre. Et je ne compte pas le laisser gagner. Je me redresse lentement et finis par m’asseoir, mon peignoir légèrement ouvert. « Disons que je ne les sors qu’en période de guerre. » Bon ok, il est hors de question que je me retrouve nue devant lui, mais j’ai d’autres armes non ? Non. Et merde. Je retire mon peignoir et le lui tend, sourcils froncés, l’air passablement exaspérée. « Tu vas attraper froid et sache que je n’essaye pas du tout de te séduire. » Je croise les bras d’un air boudeur mais passe délicatement ma langue sur mes lèvres en le fixant fièrement dans les yeux. « Je ne fais que te rendre la monnaie de ta pièce mon Poussin. Et je ferais bien pire si tu m’y oblige ! » Quoi, je n’en sais rien du tout mais il n’a pas besoin de le savoir ! A la limite je pourrais m’envoyer quelques verres de whisky et me pavaner dans l’appartement complètement nue et tenter de me pendre le lendemain quand j’aurais dessoûlé. Ou bien simuler à grand renfort d’effets sonores pendant qu’il fait du sport. Ou bien demander à Binki de me passer ses nouveaux produits et laisser traîner un joli canard dans la douche. Cette idée me fait sourire d’un air ravi et je me mets debout (de l’autre côté du lit, faut pas déconner non plus) et me dirige vers mon armoire. « Mais comme tu semble apprécier je viendrais te demander ton avis sur ma lingerie un peu plus souvent ! »

« J'ai un sacré don dans la lingerie fine, je pense que c'est de famille. Après tout, ce n'est pas pour rien que ma tante me demande son avis sur ses collections ! » Je hausse un sourcil. Très juste, c’est d’ailleurs une création de sa tante que je porte. Toujours très efficace pour allumer. Et carrément inutile pour éteindre un incendie. Et c’est un incendie qui commence à s’installer dans mon ventre. J’ai chaud, j’ai envie de prendre une bonne douche et de m’envoyer une bonne vodka avant d’aller dormir. Et pourtant je ne me prive pas de reluquer Callum, gravant dans ma mémoire chaque détail de son anatomie qui ne m’est pas caché. Bien que la partie intéressante (aussi intéressante que les autres) soit cachée, j’en ai eu un bref aperçu tout à l’heure. Et quel aperçu ! J’ai chaud, je vais mourir, j’aurais dû mettre un col roulé, je vais perdre la guer… « Tu ne tentes pas de me séduire, pourtant tu portes cette lingerie fine, et même si c'est pour me rendre la monnaie de ma pièce, tu cherches tout de même à le faire! Et ne dis pas le contraire ! » Je reprends mes esprits pour paniquer encore plus en voyant Callum plus près qu’il ne devrait l’être. J’inspire profondément et mon souffle se bloque alors que la main de mon colocataire glisse sur ma hanche, délicatement. Sa main me brûle, je meurs d’envie de la saisir et de me blottir contre son corps qui doit être tout aussi brûlant. Je recule encore, à peine un pas et termine à moitié assise sur ma coiffeuse. « Si tu cherches à essayer de me tenter en portant cette lingerie, c'est chose faite. Si tu veux que je te prenne, là, maintenant, tu n'as qu'un mot à me dire ! » Mon coeur bat affreusement vite. J’ai la tête qui tourne, ma vue se trouble. Je sens qu’il dépose un baiser sur ma joue. Je cligne des yeux. Il sourit. Eden 1 - Callum 2. Je le hais. Je reprends mon souffle. A chaque inspiration ma poitrine se gonfle, la dentelle se tend et je reprends un peu d’assurance. Je fais glisser le peignoir sur le sol et plante mon regard dans celui de Callum. Ok, il veut jouer le mâle ? « Et dire que je ne suis même pas nue. Si j’enlève ça, est ce que tu vas me supplier de te laisser entrer dans mon lit ? » Disant cela, je fais glisser les bretelles de mon soutien-gorge en le fixant fièrement. Puis je me détourne de lui, ouvre le tiroir de ma coiffeuse et en sors Mr Canard, cadeau de Binki à mon innocente personne (enfin presque innocente). Je me tourne vers Callum, le canard entre les mains et penche la tête sur le côté. « Je suis prise ce soir mon Poussin. Le Canard t’a devancé on dirait. » Je dépose un baiser sur sa joue à mon tour et recule. « J’essayerais de ne pas faire trop de bruit. » ET PAN DANS LES DENTS ! Trois vitesses, rechargeable et il brille dans la nuit. Est ce que Callum brille dans la nuit ? Non. CQFD, j'ai gagné.

Le coup du canard était peut être un peu exagéré. A vrai dire, je ne pense pas que je l’aurais sorti s’il ne m’avait pas tant agacée. Je sais parfaitement ce qu’il pense, un vulgaire objet en plastique ne peut pas remplacer un homme un vrai ! Forcément, je ne peux qu’être de son avis étant donné que l’utilité que je prête à l’un comme à l’autre est complètement différente. Oui bon, la finalité est le plaisir. Mais l’atteindre est possible de différentes façons, dans différents contextes mais je me vois mal lui expliquer que quand je suis pressée Mr Canard rempli parfaitement son rôle et que je n’ai pas toujours envie de jouer le jeu de la séduction et que j’aime bien me montrer un peu égoïste et ne penser qu’à moi. Et d’un autre côté, tout ce que je désire à cet instant c’est de me retrouver contre Callum et de faire glisser mes lèvres sur la moindre parcelle de son corps. Le simple fait d’effleurer cette pensée m’arrache un frisson. J’essaye de me reprendre mais la main de mon colocataire, presque posée sur mon ventre me fait trembler. Je n’ose pas bouger et pourtant j’ai tellement envie de me plaquer contre lui ! « Je ne pense pas que le Canard te donnera autant de sensation que je pourrais te donner. Cette chose n'est que du plastique qui vibre; alors que moi je suis chaud et ne demande qu'à vouloir supprimer ta frustration. » Je ne peux qu’approuver bien que je reste silencieuse. Je suis au bord de l’évanouissement et il ne s’est encore rien passé, rien qui nous ai fait basculer du moins. Je reste persuadée qu’il serait parfaitement comme amant, je le suis depuis que nous avons emménagés ensemble. « Cette frustration qui t'anime depuis un certain temps peut prendre fin, et non avec un canard qui vibre entre tes cuisses. » Sa voix me fait tourner la tête et c’est sans résister ni même protester que je le laisse dégrafer mon soutien-gorge, tentant de ne pas tomber dans les pommes. Soudain, je sens ses dents se refermer délicatement sur le lobe de mon oreille. «Mais bien avec un vrai mec qui sait y faire! » Mon coeur s’emballe, j’ai chaud, j’ai froid, je ne sais plus ce que je dois dire ou faire pour gagner cette guerre. D’ailleurs je m’en fiche. Je reste figée, incapable de réagir même lorsqu’il dépose un baiser dans mon cou. Je me contente de le laisser partir, de regarder son petit sourire victorieux. C’est ce sourire qui me réveille. Un long frisson remonte le long de ma colonne vertébrale et je plaque mon bras contre ma poitrine pour retenir mon soutien-gorge qui commence à glisser. Prudemment je bats en retraite dans ma chambre, m’empare de mon peignoir et de vêtements confortable et file directement sous la douche. La tête appuyée contre l’une des parois je laisse l’eau glacée couler sur moi pour m’éclaircir l’esprit et faire baisser la pression. Et déjà je me sens coupable.

Si Callum savait pour mes livres et le dossier de photos que j’ai de lui, il le prendrait mal et ne jouerait pas à ça avec moi. Cette constatation est la douche froide la plus efficace du monde. Je me laisse glisser le long de la paroi de verre et m’assois prudemment sur le sol, subitement glacée. Si j’avais craqué ? Que ce serait-il passé ? Peut être que tout cela n’est qu’un jeu pour lui, peut être qu’il ne me désire pas, peut être qu’il veut juste me sauter, peut être, peut être… Trop de questions qui se bousculent dans ma tête. Je me recroqueville, je claque un peu des dents, mais je ne remets pas l’eau chaude. J’ai besoin d’avoir les idées claires. J’apprécie Callum, j’aime la relation que nous avons, cette chose spéciale que nous partageons. Je ne peux pas nier qu’au bout de toutes ces années de colocation il n’est pas devenu quelqu’un d’important pour moi. Est ce que je veux tout gâcher, tout perdre pour simplement une partie de jambes en l’air ? Lorsque je sors de la salle de bain, je suis redevenue normale. Juste Eden, sans son ensemble de dentelle rouge ultra sexy, mais avec une culotte en coton, un teeshirt beaucoup trop grand et un pull qui descend sous le genou. Légèrement comateuse, je me dirige vers le salon et me laisse tomber sur le canapé avec un soupir. Je devrais tout dire à Callum. Pour les livres, les photos. Que je me suis inspirée de lui. Que je meurs d’envie qu’il me prenne sur la table de la cuisine. Que je ne veux pas perdre ce que nous partageons. Que je passe mes nuits à mordre mon oreiller et à le menacer de mort quand il ramène une fille et la baise sauvagement. Que je suis gelée et que je refuse de faire la cuisine ce soir, par flemme. J’ai beaucoup de choses à lui dire et pourtant je suis là, allongée sur le canapé, amorphe. « Callum ? CALLUM ? » Je hausse le ton pour me faire entendre. « On commande des pizzas ce soir ? » Je n’attends même pas sa réponse et m’enroule dans le plaid qui repose sur le canapé en espérant me réchauffer. « Poussin, j’ai vraiment pas envie de cuisiner ce soir » je fais en étouffant un éternuement. Oh super ! Je vais choper la crève parce que monsieur m’a allumée et a oublié de m’éteindre et que j’ai dû le faire moi même à grand renfort d’eau froide !

Je lève les yeux vers mon colocataire et note non sans soulagement qu’il a enfin enfilé un caleçon histoire de ménager mon pauvre coeur de fille psychotique, obsédée et terriblement frustrée. Machinalement, je me pousse et lui fais de la place sur le canapé, lui concédant même un bout de plaid en signe de trêve. Et c’est un sacrifice de taille tant je suis gelée, bien que la vue de son corps absolument parfait me réchauffe un peu. « La même que d'habitude? » Je lui fais mes yeux de chat potté. Evidemment la même que d’habitude ! Avec sauce barbecue, poulet, poivrons, champignons, mozzarella et de l’huile pimentée. Rien qu’à cette idée mon estomac gronde d’impatience et mes yeux brillent d’anticipation. Du coin de l’oeil je l’observe, gardant tout de même mon air de chaton perdu pour l’attendrir un peu, croisant les doigts pour qu’il prenne un supplément bacon et me laisse une part de sa pizza. Il secoue la tête. Quoi ? Il m’a entendue penser ? Ça... ça veut dire que je n’aurais pas le droit à une part supplémentaire ? « Tu me laisses choisir le programme de la soirée, ou nous allons avoir une nouvelle bataille... de pouce pour savoir qui va remporter le choix du programme de la soirée ? » Je le fixe et me mordille nerveusement la lèvre inférieure. Et je fonds. Littéralement. Face à son sourire je me sens comme... une pauvre idiote qui va dire oui à tout ce qu’il proposera. Je souris à mon tour, presque timidement et dépose un baiser sur sa joue. « Je crois que j’ai perdu suffisamment de bataille pour ce soir. Tu choisis, mais par pitié pas un film d’horreur ! » Je grimace et plisse le nez, appuyant mon index sur son torse. « Je n’ai pas réussi à dormir la dernière fois et j’ai frôlé la crise cardiaque au moins une douzaine de fois ! » Je m’interromps, éternue encore et me roule en boule en frissonnant. Finalement il n’aurait pas dû s’habiller, je suis persuadée que j’aurais été réchauffée en un rien de temps sinon !

« Promis pas de films d'horreur, j'ai autre chose en tête que tu aimeras ! » Je souris d'un air rassuré. A chaque fois qu'il insiste pour en regarder un, je cède et finis lamentablement par me boucher les oreilles et fermer les yeux. Je cède parce que ça me donne une excellente excuse pour me blottir contre lui, pour ne pas être forte et frissonner de plaisir à l'idée de me sentir protégée par Callum. Parfois je m'imagine qu'il serait capable de tout pour que rien ne m'arrive et je finis invariablement par me gifler mentalement et transposer ma frustration dans mes livres. Ce n'est pas pour rien que la plupart de mes héroïnes finissent avec des hommes très virils aux tendances protectrices… et parfois complètement perdus parce que leur chère et tendre est une femme indépendante. Pourtant cette fois, c'est presque sans raison innocente (bon, je suis gelée, c'est très crédible comme excuse) que je me blottis contre mon colocataire. J'adore quand ses bras me serrent contre lui, j'adore quand il se montre doux et attentionné comme cela. A cet instant je suis capable de lui céder tout et n'importe quoi, même ma pizza, tant je suis bien. J'enfouis mon visage dans le creux de son cou, m'émerveillant comme à chaque fois de la chaleur qui s'échappe de sa peau. Je suis bien, je suis tellement bien que je remarque à peine qu'il commande un supplément bacon et qu'il allume la télévision. Je m'en fiche, je veux juste m'endormir contre lui et respirer son odeur comme une folle en me disant que les filles qu'il ramène à l'appartement n'auront jamais ça de lui. Je ne le permettrais pas. Je porte vaguement mon attention sur le film. Un truc romantique. Pas que je déteste ça, après tout j'écris bien des romans dégoulinants de mièvrerie. Mais je trouve toujours que ce genre de film manque de piment. De sexe. Je ne parviens pas à concevoir une bonne histoire d'amour sans un minimum de passion. Ce qui manque cruellement à ces films édulcorés. Mais n'importe quel film me convient tant que je suis contre lui, me réchauffant lentement mais sûrement. « Tu n’étais pas obligé tu sais ? On peut regarder un match de basket ou du catch, ça m’ira très bien » je fais d’une toute petite voix en osant à peine le regarder. Je trouve ça adorable qu’il sacrifie à ses films d’horreur par égard pour moi, néanmoins je me sens suffisamment coupable de lui cacher certaines choses pour vouloir lui céder sur presque tout. Je glisse un bras autour de sa taille et soupire de bien être en me blottissant davantage contre lui. Je commence à avoir moins froid, je suis détendue et j’ai envie d’un câlin. Une soirée très ordinaire malgré ce qui a précédé. On sonne. « Ne bouge pas, j’y vais. » Je me lève en souriant et vais ouvrir au livreur. J’attrape un billet dans le pot commun et le lui tend avec un charmant sourire et referme la porte sur lui, à peine agacée par ses regards répétés sur mes jambes nues. Oui je porte uniquement un teeshirt et un pull. Et une culotte en coton. Et alors ? Je suis en pyjama ! Je dépose les pizzas sur la table du salon et vais chercher de quoi boire avant de retourner me blottir contre Callum avec un air de chiot battu. « Tu me laisseras goûter à ta pizza ? Et je sacrifierais mon pot de glace préféré pour le dessert, je te le promets ! » Je suis prête à m’accrocher à lui en couinant « s’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît » jusqu’à ce qu’il cède ou tente de m’étouffer avec un oreiller. Je veux que ce soir soit comme les autres soirs. Un mélange de camaraderie et de tendresse, une relation vraie et précieuse. Pourtant il me manque quelque chose pour que mon bonheur soit complet.

« Tu sais que c'est un grand sacrifice pour moi de te céder une part de ma triple viande et triple fromage ! » Je couine et m'accroche à son cou, usant et abusant de mon regard de chat potté. Si j'essaye de le faire craquer c'est moins par envie de pizza que par principe. J'adore quand il prend cet air sérieux et me cède. Ça me console un peu car je me dis qu'aucune de ses conquêtes ne parviendra à lui soutirer de la pizza comme moi je le fais. Maigre consolation, car malgré mes principes, je n'ai qu'une envie, le garder pour moi, égoïstement. « Très bien ! Mais, j'échange une part avec ta pizza ! Tu sais très bien que tu ne vas jamais la finir entièrement, et que je suis celui qui va la finir ! » Je souris d'un air ravi, presque victorieux et dépose un baiser dans le creux de son cou avant d'attraper mon carton avec un cri de satisfaction. Supplément bacon ! « Oui oui bien sûr ! Oh supplément bacon, Poussin tu es le meilleur ! Après ma pizza évidemment » je glousse avant d’enfourner une part dans ma bouche. Un peu plus et j’en ronronnerais ! Il se lève, je le regarde tout en mangeant joyeusement la part que je lui ai subtilisée et hoche la tête. « Bière ? » Je lève un pouce pour montrer mon assentiment et lorsqu’il a le dos tourné lui vole à nouveau une part et m’étale consciencieusement sur le canapé, prenant toute la place comme un gros chat. Il revient et je sifflote d’un air innocent que dément totalement mon sourire presque provoquant et un peu gamin. « Désolée, la place est prise. Il va falloir payer si tu veux t’asseoir et profiter de ma couverture ! » Je le taquine, j’adore nos jeux un peu gamins. J’adore la manière dont ça se finit, invariablement nous terminons avachis sur le canapé, blottis l’un contre l’autre, ayant trop la flemme de bouger pour aller nous coucher après nos fausses chamailleries.

U.C [PRESENT] FEE & CUL - Let's have a shower ! 4081166359


Dernière édition par F. Eden Emerson le Mar 16 Juil - 14:09, édité 9 fois
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Callum U. Lindley

Callum U. Lindley

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MessageSujet: Re: [PRESENT] FEE & CUL - Let's have a shower !   [PRESENT] FEE & CUL - Let's have a shower ! EmptyLun 1 Juil - 20:18


✖ F. EDEN EMERSON & CALLUM U. LINDLEY ✖
« Londres # Camden # Appartement de Callum & Eden »
Il y a des rituels auxquels je m'adonne chaque jour sans exception comme réveiller Eden chaque matin avec son café, ne porter qu'un short lorsque je fais du sport, et surtout chanter des chansons de crooners sous la douche! « Sex bomb, sex bomb, you’re my sex bomb ! » Certes, je n'ai pas la voix qui va avec, juste rauque avec le déhanché bien millimétré pour ne pas tomber à la renverser dans ma douche. Peu importe si Eden m'entend de sa chambre, elle a pris l'habitude depuis le temps à entendre mes solos humides; et même si je l'entends frapper contre le mur, je continue à chanter plus fort pour qu'elle profite d'autant plus de voix si mélodieuse ! FUCK ! Un peu de shampoing dans l'oeil et j'ai vraiment beaucoup de mal à retirer le savon. Je ne veux pas crier à l'aide, pas à Eden, je refuse de lui montrer une once de faiblesse de ma part, sinon elle va me le rappeler chaque jour ! Je continue de chanter comme si de rien était, elle pourrait se douter de quelque chose ! Après quelques minutes à rincer mon oeil, je parviens à en retirer tout le savon. Mais merde, ça n'arrive qu'à moi ce genre de chose ! Après m'être calmé sous l'eau tiède tout en me rinçant, je sors de la douche en m'enveloppant le bas du corps d'une serviette blanche. D'un coup de revers de la main, j'efface toute la buée du miroir afin de regarder l'état de mon oeil. Rouge, bien sûr ! Comme si un mini-poignard s'est planté dans mon oeil pour faire couler du sang à l'intérieur de mon globe. Je sèche rapidement mes cheveux avec une serviette chaude, et je sors de la salle de bain, gardant bien fermement la serviette sur mes hanches. D'un coup d'oeil, je regarde mes fringues dans mon armoire en me rendant compte qu'il n'y a vraiment plus de propre. Je sors de ma chambre pour me rendre dans le salon à la recherche de fringues propres dans la machine à laver. « CALLUM HABILLE TOIIIIII ! » me dit-elle d'une voix aiguë et parvient même à me faire sursauter. Je la regarde partir en vitesse dans sa chambre tout en se cachant les yeux ! « Je te l’ai déjà dit mille fois espèce d’exhibitionniste ! » Je roule des yeux et je rentre dans sa chambre. « Oh je t'en prie ! Comme si Mademoiselle Emerson n'a jamais vu de corps d'homme encore mouillé de sa douche! » Je tiens fermement ma serviette, je ne pense pas que ce soit le meilleur moment de la faire tomber au risque de choquer encore plus Eden ! « Je ne m'exhibe pas ! Je voulais savoir si tu avais fais une lessive, j'ai plus de fringues dans le placard! »
Je suis planté devant sa porte, une main sur la serviette, l'autre sur ma hanche; je suis conscient qu'Eden n'aime pas que je me promène en portant peu de vêtement sur le corps, seulement, j'en joue d'autant plus en sachant cela, quitte à prendre des poses plus visuelles qui met tout le package abdos-fesses en avant pour la voir rougir comme une pivoine ! « Non. » Je soupire de mécontentement, elle sait très bien que la dernière fois que j'ai tenté de m'aventurer dans les tâches de lessive, mes chemises sont devenues roses à cause d'une culotte de dentelle rouge d'Eden coincé dans la porte. Oui, le parfait cliché du mec qui fait les lessives; mais ce n'est pas faute d'avoir essayé ! Je suis plus doué de mes mains pour le bricolage et, il faut l'avouer pour toucher une femme ! « Mais si tu veux que je te prête une culotte c’est possible. » Je râle, elle a le sens de la répartie et ça m'énerve ! En plus, elle n'hésite pas à ajouter son plus beau sourire, chose que me donne envie de frapper du poing contre son mur. Bien entendu, elle en rajoute une couche supplémentaire. « Alors ? Dentelle ou coton mon poussin ? » Ces trois mots, dentelle, coton et poussin, dans la même phrase ne donnent vraiment pas un bon mélange, surtout quand cela m'est adressé ! Elle me tourne le dos, ce qui a le don d'accroître mon énervement chronique quand cette ravissante créature a décidé de me faire tourner en bourrique ! « EDEN ! » Je gromelle sans trouver quoique ce soit de plus à lui dire. « Tu sais faire tourner une machine non ? Eh bien à toi de jouer mon poussin et au terme du programme court tu auras à nouveau de quoi te couvrir ! » dit-elle en se retournant en m'offrant à nouveau ce sourire. Bordel de merde je ne peux pas frapper cette femme, mais parfois, il faut vraiment qu'elle apprenne à contenir son esprit narquois à mon égard! Elle sait pourtant que j'ai le sang chaud et que je peux partir au quart de tour! « Non je ne sais pas faire! » Je m'approche vers elle en la fixant, tout en ôtant de mon esprit ce sourire que j'ai envie de bouffer. « Tu sais quoi?! C'est pas grave, j'ai une bonne raison pour aller faire mon sport dans une tenue des plus naturelles! » Je la fixe et relâche d'un coup de main ma serviette qui tombe à ses pieds comme au mien. J'esquisse à mon tour un petit sourire sournois, et je me retourne. Je sors de sa chambre, limite en me pavanant. Elle voulait un spectacle, certes je ne porte pas de petite culotte en dentelle, mais je suis certain que cela vaut le détour des yeux!
Eden a commencé à jouer, je ne fais que répliquer. Elle a voulu jouer à la plus maligne en essayant de montrer sa sournoiserie, je joue au plus sournois! Je sais qu'elle va monter sur ses grands chevaux, et essayer de tout faire pour que je m'habille, quitte à ce qu'elle me couvre d'un plaid qui traine dans le canapé! Nous avons décidé de vivre ensemble il y a cinq ans, mais jamais nous avons émis des règles sur la nudité. Je ne suis pas contre qu'elle se pavane dans l'appartement en tenue d'Eve; de là, à me contenir pour ne pas lui sauter dessus, c'est une autre affaire! Certains de mes amis ne comprennent pas pourquoi je n'ai jamais rien tenté avec Eden; il est vrai que c'est une femme aux multiples charmes et qui m'est très attirante. Seulement, Eden est plus qu'un morceau de viande que j'ai envie de me faire; elle a réussi à s'installer près de mon coeur et elle est devenue importante à mes yeux. Loin de moi l'idée de m'aventurer vers des horizons plus charnels avec elle, au risque de perdre ce que l'on a! J'ignore complètement Eden, et me concentre sur mon tapis roulant afin de faire mon sport! Faire du sport nu n'est pas évident, surtout quand on court avec les attributs qui bougent dans tous les sens; seulement, je dois aller jusqu'au bout, peu importe ! Je suis assez surpris de voir qu'Eden ne réplique pas par des paroles assassines qui ont le don de me donner l'envie de la cogner comme tout à l'heure. Mais rien, pas un mot de sa part... Prude comme elle l'est, elle doit se remettre de ses émotions de m'avoir vu nu. N'allez pas croire que je suis imbu de moi-même, ou narcissique; je sais que mon corps est attrayant et je ne vais pas jouer sur de la fausse modestie ! « Tu as gagné. » dit-elle en sortant de sa chambre. Pas de cris, pas de phrases assassines avec de multiples noms d'oiseaux... Je continue à courir sur mon tapis mais tourne le visage vers elle alors qu'elle porte une pile de linge sale vers la machine. Je lève les bras en l'air avec un large sourire, « VICTOIRE POUR LE MÂLE ! ». Je vais peut-être regretter mon enthousiasme, mais peu importe, elle l'a cherché! Je me concentre à nouveau sur ma course, faisant abstraction de la présence d'Eden et du fait que je sois toujours aussi nu comme un ver, ver luisant de sueur d'ailleurs ! J'entends la machine à laver se refermer puis je jette un coup d'oeil à Eden. BUG VISUEL ! Je secoue la tête, cette chi... elle a osé s'exhiber ainsi. Je manque de me prendre les pieds dans le tapis roulant, et j'arrête rapidement la machine en la voyant venir vers moi. Je ne peux m'empêcher mon regard de la détailler de la tête aux pieds, sans aucune gêne. Elle a vraiment un corps à faire pâlir tout homme ! « Mmmh c’est bien ce que je pensais. » Je sens une de ses mains tâter mon ventre; depuis quand elle est plantée devant moi? Je n'ai même pas fait attention qu'elle s'approchait de moi... Cette petite culotte si fine, à la dentelle si exquise; ce soutien gorge qui épouse parfaitement cette poitrine appétissante. Je me donne une claque mentale pour éviter de détailler chaque parcelle de son corps. Mais je sursaute légèrement lorsque je sens sa main sur mes fesses, d'autant plus quand elle me les pince! « Tu as pris du gras. Fais davantage de sport poussin ! » Je fronce les sourcils, du gras? Je n'ai pas un gramme de gras dans ce corps, ce n'est pas pour rien que je fais deux à quatre heures de sport par jour. Elle me cherche, et elle sait qu'elle va me trouver de cette façon. Je me tourne vers elle, mais elle se dirige déjà vers sa chambre. Je manque une nouvelle fois de me ramasser par terre, en détaillant mentalement ce fessier qui donne envie d'être mangé comme une pomme. ARGH ! « Préviens moi quand la machine est terminée, je dois en lancer une autre. Pour le linge délicat. » Oh ta machine tu sais où je te la mets ! Je grimace, sa bretelle de soutien gorge glisse de son épaule et je me hasarde à penser qu'elle l'a fait intentionnellement! Je râle pour ce qu'elle vient oser de me faire, et je baisse la tête ! Oh merde oh merde ! Garde-à-vous, redescend couillon ! Je file vite à la cuisine, et me passe de l'eau froide, très froide sur mes attributs... Sans rire, Eden est attirante? D'autant plus dans une dentelle fine rouge qui ne donne qu'une envie d'être arrachée pour en voir le contenu. Je reprends mon calme et ma sérénité. D'un pas décidé, je me dirige vers la chambre d'Eden, toujours nu et calmé au niveau du bas-ventre. J'ouvre la porte de sa chambre, qui est étrangement toujours ouverte ! À croire qu'elle me veut à nouveau dans son antre! J'entre dans sa chambre, tout en pensant à cacher mes bijoux dans une de mes mains, et j'avance vers son lit, où elle s'est déjà effondré en portant un peignoir. « Tu gardes cette lingerie pour les grandes occasions? » Je la fixe, alors qu'elle semble perdu, ou surprise de me voir là pensant qu'elle avait verouillé la porte. « C'est bien la première fois que je te vois porter des sous-vêtements sexy autres que tes culottes de coton sans forme! Tu cherches à me séduire et à m'emmener dans ta chambre n'est-ce pas? » Je continue de soutenir son regard et hésite à retirer ma main pour en dévoiler le contenu...
Je maintiens fermement ma main pour cacher mes attributs, même si elle a eu un bref aperçu lorsque j'ai retiré un peu plus tôt ma serviette. Je suis peut-être un homme qui s'exhibe sans honte et sans gêne, mais cette partie-là est dédiée à l'intime. Eden et moi ne sommes pas intimes, même si l'idée m'a effleuré quelque peu l'esprit durant des chaudes nuits d'été ou sous la douche; mais j'ai peur de voir notre relation changer. Je la regarde alors qu'elle tente sûrement de chercher une parade en guise de réponse; quelque chose de piquant et qui puisse à nouveau me mettre hors de moi. Elle sait comment me manipuler et me parler avec des mots qui font un bond dans mon esprit, qui me donne envie de rire, envie de l'embrasser et envie de lui éclater la tête contre le mur. Seulement, jamais je ne toucherai une femme pour lui faire du mal, encore moins Eden, trop importante à mes yeux! « Disons que je ne les sors qu’en période de guerre. » J'esquisse un léger sourire, c'est donc bien la guerre des sexes à cet instant donné; mais c'est elle qui l'a déclaré, je ne fais que répondre avec mes plus beaux atouts ! « Tu vas attraper froid et sache que je n’essaye pas du tout de te séduire. » Oh la petite s'inquiète pour moi ! J'ai le sang chaud, et ma température corporelle monte à force de la regarder, portant cette douce dentelle qui ne demande qu'à être arraché avec soin par mes mains sûres et fermes! Je bloque un instant sur sa langue qui caresse ces lèvres. Argh! Foutue femme qui joue aussi de ses atouts! Elle va me faire perdre l'esprit si elle continue ainsi; pourtant je garde un masque de calme pour ne pas lui montrer quelque soit réaction à ces stimulis fort attrayants! « Je ne fais que te rendre la monnaie de ta pièce mon Poussin. Et je ferais bien pire si tu m’y oblige ! » J'hausse un sourcil, assez intrigué par ses dires. Pire? Qu'est-ce-qu'il pourrait être bien pire, qu'elle se déhanche avec délectation sur son lit tout en retirant sensuellement cette dentelle qui recouvre à merveille sa poitrine hypnotisante. Claque mentale, arrête de penser à cela Callum et concentres-toi sur ton attaque suivante! Tu ne peux pas la laisser gagner cette bataille! Je suis le mâle dominant, certes, ça fait un peu machiste de dire cela, mais c'est le cas! Je la suis du regard alors qu'elle se met debout de l'autre côté du lit, laissant apparaître délicatement sa poitrine de son peignoir. J'ai tellement envie de prendre une douche bien froide! « Mais comme tu sembles apprécier je viendrais te demander ton avis sur ma lingerie un peu plus souvent ! » Je contracte la mâchoire, j'ai envie de lui dire : "mais oui viens plus souvent dans ma putain de chambre pour me demander mon avis sur tes sous-vêtements! Je pourrais même t'aider à les enlever, et peut-être à les remettre!" J'avance doucement vers elle, afin qu'elle ne le remarque pas je soutiens son regard, évitant à tout prix de me hasarder sur la vue de sa poitrine. « J'ai un sacré don dans la lingerie fine, je pense que c'est de famille. Après tout, ce n'est pas pour rien que ma tante me demande son avis sur ses collections ! » Je plisse légèrement les yeux, je dois trouver une nouvelle attaque, je dois gagner cette bataille. J'avance très doucement mais le pas sûr, tout en maintenant fermement ma main sous la ceinture, ce n'est pas le moment d'en dévoiler le contenu, sauf si elle me force à le faire. « Tu ne tentes pas de me séduire, pourtant tu portes cette lingerie fine, et même si c'est pour me rendre la monnaie de ma pièce, tu cherches tout de même à le faire! Et ne dis pas le contraire ! » J'arrive enfin à sa hauteur, pourtant elle tente de se reculer. Ma main libre se pose sur l'une de ses hanches, tellement dommage qu'il y a ce peignoir qui sépare ma main de sa peau. J'avance mon visage du sien, et je le contourne pour lui sussurer à l'oreille. « Si tu cherches à essayer de me tenter en portant cette lingerie, c'est chose faite. Si tu veux que je te prenne, là, maintenant, tu n'as qu'un mot à me dire ! » Je dépose un baiser sur sa joue et une légère fessée pour accompagner mon geste, puis je me recule doucement avec un sourire discret.
Je peux sentir le souffle saccadé d'Eden lorsque je lui murmurais ces quelques mots; je suis certain que mes paroles ont fait l'effet d'une bombe qui explose dans le corps d'Eden. J'en suis si certain parce que j'ai senti un moment qu'elle allait défaillir, limite à s'évanouir dans mes bras; et puis, je dois avouer que l'idée d'une expérience charnelle sur sa coiffeuse attise mon envie et mes ardeurs, ardeurs que je dois réprimer le plus possible afin de ne pas faillir sous son regard. C'est d'ailleurs son regard sur moi qui est aussi difficile à gérer, je sens cette envie dans ces yeux mais aussi l'envie de gagner face à moi. Je me monte peut-être toute une histoire dans mon esprit embrumé par le corps d'Eden. Je me recule doucement après lui avoir murmuré ces quelques mots; il y a une fine barrière qui peut casser à tout moment entre mon envie de gagner cette bataille et mon envie de mettre en action mes paroles sur-le-champs. Je la vois cligner des yeux, comme si elle semble bloquer , ou bien se remettre en tête ce que j'ai bien pu lui dire. Seulement, mon regard s'égard à nouveau sur sa poitrine, et celui-ci bouge en rythme de son inspiration. JE VAIS T'ARRACHER CE PUTAIN DE SOUTIEN-GORGE ! Mon souffle commence à se saccader, et j'essaye de penser à des choses moins excitantes que la vue parfaite que m'offre Eden avec son corps. « Et dire que je ne suis même pas nue. Si j’enlève ça, est ce que tu vas me supplier de te laisser entrer dans mon lit ? » Je n'ai pas saisi ses premiers mots, je bloque sur son peignoir qui vient de tomber, mais je me reprends rapidement pour ne pas faillir, en soutenant son regard, qui se veut à nouveau rempli de confiance. Cette guerre est comme une partie de ping-pong, on se renvoie les attaques, nous sommes vulnérables chacun notre tour et on ne sait pas qui va gagner! Elle pense que je vais la supplier de la mettre dans mon lit si elle se dénude complètement? Elle se méprend totalement, et j'aimerais vraiment le lui prouver ! Il sera certes difficile de se contenir, mais j'en suis capable ! Eden se joue de moi, et comme pour m'affronter avec toute la grâce qu'elle possède, elle fait glisser les bretelles de son soutien-gorge... Nos regards se séparent lorsqu'elle se retourne; je peux détailler sans vergogne chaque courbe de son corps, et tenter de graver une image mentale de ses formes. J'essaye de retenir mes mains qui cherchent à se poser sur ses hanches et glisser le long de son ventre. Elle se retourne brusquement et me place devant les yeux un putain de canard en plastique « Je suis prise ce soir mon Poussin. Le Canard t’a devancé on dirait. » Je contracte la mâchoire. Vraiment, un putain de canard en plastique qui va essayer de lui procurer du plaisir?! « J’essayerais de ne pas faire trop de bruit. » Je sens la confiance et la fierté dans son regard; une envie de défi et de me défier. J'ai envie de lui faire bouffer son canard en plastique, et de lui montrer qu'on ne peut pas remplacer un homme par cette chose sans âme! Eden tente de sortir de sa chambre, mais je la rejoins rapidement, la bloquant dans l'encadrement de la porte. Je suis derrière elle et je pose ma main libre sur son ventre, sans la toucher réellement, juste ce léger effleurement, qui je sais, sera à son goût! « Je ne pense pas que le Canard te donnera autant de sensation que je pourrais te donner. Cette chose n'est que du plastique qui vibre; alors que moi je suis chaud et ne demande qu'à vouloir supprimer ta frustration. » susurrais-je à son oreille avec ma rauque. Je retire ma main qui cache mes attributs, sachant qu'elle ne peut pas les voir, et dégrafe très rapidement son soutien-gorge, même si celui-ci n'en dévoile pas le contenu. Je repose ma main sur mes bijoux précieux, et susurre à nouveau.« Cette frustration qui t'anime depuis un certain temps peut prendre fin, et non avec un canard qui vibre entre tes cuisses. » Je lui mordille son lobe d'oreille. « Mais bien avec un vrai mec qui sait y faire! » Je dépose un baiser tendre dans son cou, et la contourne sans la regarder. Je relâche mes mains, dévoilant le contenu, mais Eden ne peut voir que mon fessier puis que je pars en direction de ma chambre. Je tourne la tête vers elle, et lui lance un petit sourire tout en me pavanant comme il faut!
J'emboite le pas après l'avoir regardé une dernière fois dans cette lingerie fine rouge qui me fait tourner la tête plus que de raison. Je m'enferme dans ma chambre et me pose contre la porte. Inspire Expire... Chose que je fais durant de longues minutes pour calmer mon envie, mon ardeur, et éteindre surtout le feu qu'Eden a pu allumer en moi. J'essaye de me remémorer ce que j'ai pu lui dire, juste pour gagner cette foutue bataille. Était-ce par orgueil de vouloir gagner, ou il y avait des mots sincères? Je ne saurais pas le dire, et je doute que cela soit de même dans l'esprit d'Eden. J'essaye de reprendre mes esprits en vain; je me dirige vers le sac de boxe qui se trouve dans ma chambre et me défoule sur lui pour relâcher la pression qui me tient le corps et l'esprit. Constat que je viens de faire, je suis toujours nu, et toujours aucun vêtement décent et propre à me mettre dans ma chambre. Je passe la tête par ma porte afin de vérifier qu'il n'y a personne. CLEAR ! Je file sur la pointe des pieds jusqu'à la machine, et par la bonté des dieux, celle-ci a fini. Peu importe si les vêtements sont encore humides, il faut que j'enfile quelque chose pour calmer les envies de meurtre d'Eden. J'attrape quelques vêtements et retourne aussitôt dans ma chambre. Je passe dans ma salle de bain pour me passer de l'eau froide sur le visage et me regarde dans le miroir. Bordel, Callum tu nous fais quoi là?! Reprends tes couilles et oublies cette histoire Je m'habille avec ces quelques vêtements humides qui me colle à la peau. Je tends l'oreille et j'entends la porte d'Eden s'ouvrir. Je ne sais pas comment réagir lors de notre premier contact visuel après ce moment que l'on vient de partager. Ce n'est pas comme si nous avons couché ensemble, mais, c'est presque pire. Nous nous sommes tentés l'un et l'autres, sans savoir si c'était du jeu, l'envie de gagner, ou bien ce que nous aimerions secrètement faire à l'un et l'autre! « Callum ? CALLUM ? » Je fronce les sourcils, à quoi joue-t-elle? Cherche-t-elle encore à jouer alors que j'ai gagné cette bataille? Je me demande si elle cherche à répliquer en se jouant à nouveau de moi. « On commande des pizzas ce soir ? » Je ne comprends pas où elle veut en venir. Essaye-t-elle de faire table rase de ce qui a pu se passer?! Je sors de ma chambre encore humide par mes vêtements sortis de la machine. « Poussin, j’ai vraiment pas envie de cuisiner ce soir » Maintenant elle éternue... J'ai l'impression qu'elle vient de prendre une douche, vu ces cheveux humides. Aurait-elle pris une douche froide pour éteindre la chaleur que je lui ai procurée? Je secoue la tête et attrape le téléphone en la rejoignant sur le canapé. J'attrape un bout du plaid pour me recouvrir et me réchauffer un peu dû à ses vêtements humides et froids. « La même que d'habitude? » Tout comme elle, je feins d'avoir oublié ce qui a pu se passer, même si très clairement, je ne vais pas oublier de sitôt... Ces courbes, sa peau douce sous ma peau, sa lingerie qui enrobe à merveille sa poitrine... MERDE CALLUM! Je secoue la tête pour ôter de mon esprit les images du corps d'Eden. « Tu me laisses choisir le programme de la soirée, ou nous allons avoir une nouvelle bataille... de pouce pour savoir qui va remporter le choix du programme de la soirée ? » Je la regarde, avec un léger sourire.
Eden me regarde avec ses yeux de chat potté qui parvient à m'amadouer dans n'importe quelle situation ! Je ne compte pas lui faire le coup de lui commander une pizza végétarienne sans goût comme la dernière fois pour la taquiner. Pas après ce qu'il a pu se passer un peu plus tôt. Puis, elle se mordille la lèvre inférieure, comme si elle avait pu entendre mon imagination divaguer sur les courbes de son corps. « Je crois que j’ai perdu suffisamment de bataille pour ce soir. Tu choisis, mais par pitié pas un film d’horreur ! » D'un léger sourire je la fixe; elle a avoué à demi-mot qu'elle avait perdu la bataille de ce soir. Seulement, je n'en suis pas si fier que d'habitude, je pense que mes actes ont peut-être été trop loin, et surtout que mes envies ont pris le dessus. Je ne pourrais pas lui avouer que j'ai des sentiments plus qu'amical pour elle, ni même qu'elle parvient à me faire tourner la tête à chaque fois qu'elle pose les yeux sur moi. C'est la première femme depuis longtemps que je m'autorise à aimer sans avoir peur de lui faire du mal. Ses lèvres se posent sur ma joue pour me donner un baiser, ce qui a le don de me faire frissonner en quelques secondes. « Je n’ai pas réussi à dormir la dernière fois et j’ai frôlé la crise cardiaque au moins une douzaine de fois !  » J'émis un léger rire en la regardant grimacer rien qu'à l'idée de voir un nouveau film d'horreur. Chose qu'elle ne sait pas, c'est que je n'aime pas particulièrement les films d'horreur, c'est l'idée de l'avoir dans mes bras et qu'elle s'y sente protégée que j'aime! Je la regarde éternuer et s'emmitoufler dans le plaid. « Promis pas de films d'horreur, j'ai autre chose en tête que tu aimeras ! » Je me penche un peu et je la ramène vers moi pour qu'elle puisse s'y blottir afin de se réchauffer. Cette douche froide l'a rendu malade, quelle idée! Je passe mon bras autour d'elle et fais bien attention que la couverture la couvre comme il se doit. Rapidement, je commande les pizzas, les mêmes que d'habitude en pensant à y ajouter du supplément bacon sur les deux pizzas. Je repose le téléphone, et j'allume la télévision pour lancer "The Notebook". Chose que je n'avouerai pas, c'est que j'aime les films romantiques surtout lorsque je suis en charmante compagnie.
Mes yeux se posent sur Eden qui semble se réchauffer dans mes bras. Quelle idée d'avoir pris une douche froide aussi? À vrai dire, si je n'avais pas pris une douche un peu avant, je n'aurais pas dit non à une douche bien gelér pour ôter de mon esprit l'image de son corps enveloppé d'une douce lingerie fine. Je secoue à nouveau la tête, histoire de ne pas divaguer une nouvelle fois sur le corps si appétissant d'Eden. « Tu n’étais pas obligé tu sais ? On peut regarder un match de basket ou du catch, ça m’ira très bien ! » J'esquisse un léger sourire en la regardant alors qu'elle fixe l'écran de télévision. Elle s'agrippe un peu plus à moi en passant son bras autour de ma taille, et instinctivement je la serre plus contre moi. Ce geste est tellement devenu une habitude pour l'un et l'autre durant nos soirées, c'est devenu une routine qui a dépassé le stade du flirt lorsque nous sommes ainsi. Seulement de très bons amis s'enlaçant mutuellement sans aucune arrière-pensée. Ok... mon esprit s'égare de temps à autre lorsque je l'ai dans mes bras de cette façon, espérant avoir plus qu'un câlin inoffensif. Je sursaute très légèrement lorsque j'entends que l'on sonne, sûrement la pizza. « Ne bouge pas, j’y vais. » Je la regarde du coin de l'oeil rejoindre le livreur à notre porte d'entrée, et pose mes yeux sur ses longues jambes nues. Je me gifle physiquement cette fois, pour vraiment occulter de mon esprit ce corps qui me fait rêver. Eden a peut-être une fixation sur mes fesses, mais j'ai une fixation sur tout son corps; et cela en devient plus violent lorsqu'elle le montre comme plus tôt dans la soirée. « Tu me laisseras goûter à ta pizza ? Et je sacrifierais mon pot de glace préféré pour le dessert, je te le promets !  » Je soupire et la fixe alors qu'elle me lance ce regard pour m'implorer. Non, elle n'a pas le droit de me lancer ce regard. Elle sait qu'en faisant cela je pourrais lui céder n'importe quoi, même mon corps ! Eden est devenue la seule femme que je m'accorde à aimer depuis la disparition de Joy, et je ne pourrais accepter de lui faire du mal comme j'en ai pu faire à Joy, je quitterais Eden si de tels actes me poussent à lui faire du mal, que ce soit physiquement et psychologiquement. « Tu sais que c'est un grand sacrifice pour moi de te céder une part de ma triple viande et triple fromage ! » Je feins d'être sérieux, et de faire tout pour lui montrer que je ne vais pas céder. Seulement, à ce jeu, elle est bien pus forte que moi, et sait comment je fonctionne depuis le temps que l'on vit ensemble. Elle s'accroche d'ailleurs à moi, prête à me supplier d'abandonner un bout de la sienne. Je grogne un peu, comme d'habitude « Très bien ! Mais, j'échange une part avec ta pizza ! Tu sais très bien que tu ne vas jamais la finir entièrement, et que je suis celui qui va la finir ! » J'attrape ma pizza en la posant sur mes genoux et commence à engloutir la première part. Rapidement, je me lève ressentant qu'il manque quelque chose. « Bière ? »


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